LE PROJET
La villa du Palat se trouve au cœur du vignoble Saint Emilionais.
Située au sud-est de la ville, en contrebas du coteau où s'étendent les vignes du Chateau La Gaffelière et du Château Ausone, le long de la route départementale D122, elle s’étend dans la propriété viticole de la Gaffelière, au lieu-dit le Moulin du Palat.
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L’intérêt des vestiges archéologiques du Palat, et en particulier de l’ensemble des mosaïques, (unique en Gironde), justifie sans aucun doute leur sauvegarde et leur présentation au public. Telle est la volonté des propriétaires du site, la famille de Malet Roquefort : la présentation in situ des vestiges, bien conscients, toutefois, des difficultés qu’elle implique: aménagement d’un accès pratique, création d’équipements d’accueil, établissement d’une politique de maintenance…
L’ampleur du projet envisagé, nécessitant des crédits considérables, implique la recherche de sources de financement, tant auprès de collectivités territoriales, nationales ou internationales, que du mécénat privé.
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Un projet de mise en valeur du site en vue d'une ouverture au public
LES OBJECTIFS GENERAUX
Rendre visible, attractif et compréhensible par le public, le site archéologique de la villa gallo-romaine du Palat.
Permettre au grand public, nombreux dans notre cité de Saint Emilion, de découvrir une villa gallo-romaine qui, d’après l’ampleur de l’architecture et la richesse du décor, appartenait certainement à un riche notable.
Elaborer un projet architectural digne d’abriter les vestiges antiques, et de présenter dans les meilleures conditions cette grande demeure rurale, et plus précisément la partie résidentielle de cette villa, la façade d’apparat de la demeure sur laquelle ouvre la salle de banquet, et une enfilade de petites pièces, bassins et chambres.
Créer un lieu clos, fermé, capable d’assurer la bonne conservation des pavements mosaïqués.
Nous savons aujourd'hui que les variations thermiques et leur incidence sur l’humidité produisent des phénomènes de condensation, d’assèchement et d’alternance des deux modes qui entraînent des dégradations : remontées de sels, déstructuration des matériaux composants. L’excès d’eau est le plus dangeureux; en hiver, il entraîne une sensibilité au gel ; en été, un développement de micro-organismes. Les moyens de régulation doivent être mis en oeuvre pour assurer des conditions thermo-hydrométriques stables.
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L'AMENAGEMENT D'UN LIEU DE MEDIATION CULTURELLE
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L'espace à créer doit permettre aux visiteurs de découvrir toute l’enfilade des salles mosaïquées, mais aussi les jardins et le grand bassin d’ornement (qui pourrait être restauré et remis en eau... ) qui précède la façade de la villa.
Un bâtiment doit être conçu pour abriter l’ensemble des pièces d’apparat de cette villa et le péristyle les précédant. Il abriterait aussi une grande salle d’exposition pour l’ensemble des objets de fouilles découverts sur le site.
Enfin, Ce bâtiment pourrait proposer aux visiteurs tous les espaces fonctionnels, mais aussi une salle de projection, une salle de jeu et d’activités destinée à la jeunesse, une salle de travail, …
Le bâtiment pourrait garder des proportions les plus similaires possible à celle du bâtiment antique, et doit impérativement s’intégrer à son environnement.
L’espace créé pourrait être un espace culturel ou l’histoire, l’archéologie pourrait rencontrer d’autres formes d’art, la musique par exemple, … il pourrait être un lieu de rencontres (organisation de conférences, de concerts, rencontres littéraires, …), un lieu d’études, un lieu de découverte, ludique et pédagogique à la fois, pour petits et grands.
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